Tous les informaticiens le savent, la gestion des numéros de version est ce qu’il y a de plus cruciale durant la vie d’une application. On incrémente régulièrement les numéros de version afin d’indiquer les changements effectués sur la nouvelle application.
Lorsque l’on développe en équipe, les sources de l’application sont le plus souvent archivées dans un gestionnaire de sources à travers différentes versions (au fil des modifications apportées au développement de l’application). Ces versions sont le plus souvent identifiées dans le gestionnaire de sources via des labels qui sont plus ou moins créés et gérés automatiquement. D’expérience la gestion des labels dans un gestionnaire de sources est souvent folklorique… Les labels doivent être posés et nommés correctement… Quand il y en a trop, on ne s’y retrouve plus… Lorsque l’on oublie de poser un label, c’est la panique car il est impossible de trouver la version de son application !
Pour pallier à ce problème, on essaye d’automatiser l’incrémentation des versions et la pose des labels. Cet article a pour but de vous montrer les différentes stratégies de changement version automatique que j’ai pu rencontrer durant mes différentes interventions et pour chacune leurs inconvénients. Dans la deuxième partie de l’article, je vous présenterai ma stratégie de gestion de versions que je propose à mes différents clients, qui est très simple à mettre en oeuvre si l’on s’appuie sur un logiciel comme TFS.